Workshop
Partout dans le monde, la confiance
dans les entreprises est affectée à la suite des différents scandales
financiers. Cela affecte également la profession d'audit indépendante. Les gens
se posent des questions sur la nature de l'audit et sur le rôle de l’auditeur
en réponse aux événements qui se déroulent sur leurs marchés. La différence
entre ce que les gens attendent d'un audit et ce à quoi l’on peut réellement s’attendre
; l’ « expectation gap », s'élargit. De plus en plus, les stakeholders
se demandent si les audits sont effectués avec une indépendance intellectuelle,
une objectivité et un scepticisme professionnel suffisants - et s'ils traitent
les bons risques, au bon moment et de la bonne manière et surtout s’ils
communiquent en temps opportun.
En effet, outre le fait que le
risque de non-détection d’une incidence significative ait un impact plus
important si celle-ci provient d’une fraude dans le cadre d’un audit «
conventionnel » que si elle a lieu dans le cadre d’un audit forensic, un
audit des états financiers comporte bien une responsabilité en matière de
détection de fraude. Le commissaire sera attentif à cet aspect lors de
l’élaboration et de la mise en œuvre de ses procédures de contrôle et en tenant
compte également de la norme ISA 240.
La participation de spécialistes
dits « forensic » aidera les équipes d'audit à mieux comprendre les
risques de fraude de leurs clients, à comprendre la maturité des contrôles et les
procédures anti-fraude et les aidera à développer leur approche d'audit
concernant les risques de fraude et de non-conformité détectés.